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La Sadaqa Jariyah

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sadaqa jariya, don, aumône,

22 novembre 2016 | Dourous - Rappels | 1 commentaire

Nous souhaitons partager avec vous cet extrait d’un  rappel de Cheikh Al Albany (Rahmitullah) nommé “Ce qui est bénéfique au défunt”. Ce passage parle de la sadaqa Jariyah qui consiste à soutenir financièrement “toute œuvre pieuse qui perdure pour les gens après lui”. Notre projet La Maison du Coran entre dans ce type de Sadaqa.

Qu’Allah récompense généreusement chacun de nos donateurs.

Début de citation :

“Le défunt peut bénéficier des œuvres d’autrui à plusieurs niveaux :

[…]

– Cinquièmement : les résultats bénéfiques [des œuvres] et les aumônes dont la récompense continue [après la mort du donateur] (Sadaqah Jâriyah) qu’il laisse derrière lui, conformé­ment à la parole d’Allah : «…et Nous écrivons ce qu’ils ont fait [pour l’au-delà] et les résultats de leurs œuvres … » [Yâ-Sîn : 12] Plusieurs hadiths ont également été mentionnés à ce sujet :

  1. a) celui d’Abû Hurayrah selon qui le Messager d’Allah a dit : « Lorsque l’être humain décède, son œuvre s’interrompt [1] à l’exception de trois [choses] : une aumône continue (ou perpétuelle), une science dont les gens tirent profit, ou un enfant vertueux [2] qui invoque Allah en sa faveur. » [Muslim]

[1] : Autrement dit : le bénéfice de son œuvre et le renouvellement de la rétribution qui lui est attachée. Al-Khattâbi dit ainsi dans l’ouvrage Al-Macâlim : « Ce hadith indique que la procuration (An-Niyâbah) ne s’applique pas au niveau du jeûne, de la prière et de tous les actes du corps allant dans ce sens. Il pourrait même servir d’argument en faveur de ceux qui soutiennent que le pèlerinage accompli pour un défunt est en réalité compté pour celui qui l’a accompli et que seules l’invocation et la récompense de l’argent que le défunt a éventuellement dépensé à cet effet lui parviennent. »

[2] « Cette restriction à l’enfant vertueux est due au fait que c’est de lui seul que peut survenir la récompense. Quant au péché commis par l’enfant,  il n’atteint pas le père si l’intention de ce dernier était d’obtenir le bien [par le biais de son éducation]. Le hadith fait mention de l’invocation tout particulièrement, afin d’exhorter l’enfant à invoquer Allah pour son père. Mais il ne s’agit pas là d’une restriction. En effet, toutes les fois que l’enfant vertueux accomplit une action pieuse, sa récompense est inscrite sur le compte de son père. Ceci est toujours vrai, que l’enfant invoque Allah pour lui ou non. Cette situation est identique à celle d’une personne qui aurait planté un arbre, et qui en récolterait la récompense toutes les fois qu’une personne mangerait de ses fruits, qu’elle invoque Allah pour elle ou non. Tout ce qui précède est vrai pour la mère également. » Voir Mabâriq Al-Azhâr fî SharhMashâriq Al-Anwâr d’Ibn Al-Malak.

  1. b) celui d’Abû Qatâdah selon qui le Messager d’Allah a dit : « Ce que l’être humain peut laisser de mieux après sa mort réside dans trois choses : un enfant vertueux qui invoque [Allah] en sa faveur, une aumône continue dont la récompense lui parvient, et une science que l’on applique après lui.» [Ibn Mâjah]
  2. c) celui d’Abû Hurayrah selon qui le Prophète a dit : « Parmi les oeuvres et les bonnes actions accomplies par le croyant et dont la récompense lui parvient après sa mort, on trouve : une science qu’il a enseignée et diffusée, un enfant pieux, un exemplaire du Coran qu’il a légué, une mosquée qu’il a édifiée, une maison qu’il a construite à l’intention des voyageurs indigents, une source d’eau potable qu’il a léguée ou une aumône qu’il a faite de ses biens de son vivant alors qu’il jouissait de sa santé ; tout cela lui parvient donc après sa mort. » [Ibn Mâjah]
  3. d) celui de Jarîr Ibn cAbdullah qui a dit : « Nous étions auprès du Messager d’Allah au beau milieu de la journée quand des gens venant presque tous – et même tous – de Mudhar se présentèrent, pieds nus, vêtus de tuniques rayées qui les couvraient à peine. Ils portaient des sabres en bandoulière [et ne portaient pas d’Izâr ou d’autre vêtement]. L’expression du visage du Messager changea brusquement à la vue de leur état de pauvreté. Il entra alors puis ressortit et ordonna à Bilâl d’appeler à la prière. Il accomplit donc la prière [du Zhuhr, monta sur une petite chaire] et tînt un discours dans lequel [il loua Allah et fit Son éloge] pour dire ensuite : [« Cela étant dit… Allah a révélé les paroles suivantes dans Son Livre…] : « Ô vous les gens! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse pour faire se répandre, à partir de ces deux-là, beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au Nom duquel vous vous implorez les uns les autres et craignez de rompre les liens de parenté. Certes, Allah vous observe parfaitement.» [An-Nisâ’: 1] et le verset dans la sourate l’Exode :  « [Ô vous les croyants !] Craignez Allah et que chaque âme pense à ce qu’elle a avancé pour demain. Et craignez Allah car Allah est parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. [Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah qui leur a alors fait oublier leurs propres personnes; ceux-là sont les pervers. Ne seront pas égaux les gens du Feu et les gens du Paradis. Les gens du Paradis seront, eux, les gagnants. » …

Faites aumône avant que quelque obstacle ne vous en empêche.] Que celui qui le peut donne de son dînâr, de son dirham, de ses vêtements, de sa poignée de froment, [de son orge] et de sa poignée de dattes. » Puis le Prophète dit : [« Que personne parmi vous ne dénigre la moindre aumône], ne serait-ce qu’une moitié de datte. » [Remarquant la nonchalance de son auditoire à se conformer à son ordre, la colère apparut sur le visage du Prophète .]

Vint alors un membre de la tribu des Ansâr avec une bourse [d’argent (et dans une autre version : d’or)] d’un poids tel que sa main fut incapable de la porter. [Il la présenta au Messager d’Allah qui était sur sa chaire] [et dit : « Ô Messager d’Allah ! Cette bourse est donnée pour Allah. »] [Le Prophète  la prit.] [Abû Bakr se leva ensuite et donna. cUmar en  fit de même, puis les Muhâjirûn et les Ansâr donnèrent.] Et les gens de se succéder alors [avec leurs aumônes]. [Qui de donner de son dînâr, qui de donner de son dirham et ainsi de suite] jusqu’à ce que je vis deux monticules de nourriture et de vêtements et le visage du Messager (salallahu ‘alayhi wasalam) resplendissant de joie.

Il dit alors : « Quiconque instaure en islam une bonne tradition (Sunnah Hasanah) en recevra la récompense et recevra la récompense de tous ceux qui la pratiqueront après lui, sans que cela ne diminue en rien de leur rétribution. Et quiconque instaure en islam une mauvaise tradition en portera le fardeau et portera le fardeau de tous ceux qui la pratiqueront après lui, sans que cela n’allège en rien leur péché. » [Puis il récita : « … et Nous écrivons ce qu’ils ont fait [pour l’au-delà] ainsi que les résultats de leurs œuvres … » [Il dit : « Puis il partagea les dons entre eux. »] » [Muslim]

Source : Ahkâm Al-Janâ’iz, édité en français aux éditions Al-Ma’ârif.

Traduction : Said Boumazza/ Yaqub Leenen” Fin de citation.

Source : salafs.com

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L’imam Al Ajurri est un savant du 10ème siècle (4ème siècle de l’Hégire) qui a écrit de nombreux livres dont un certain nombre a été perdu.

Dans cet ouvrage que l’association a fait traduire et éditer, le savant nous fait part de conseils précieux que toute personne qui lit ou apprend le Coran se doit d’appliquer.

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